Vous n'êtes vraiment pas seule à être déprimée au point de ne pouvoir dormir, de ne pouvoir vous concentrer et d'être incapable de sortir du lit. Deux fois plus de femmes que d'homme souffrent d'une dépression grave qui peut s'échelonner sur plusieurs mois, voire des années, si elle n'est pas diagnostiquée tôt. Parfois, la dépression semble disparaître, jusqu'à ce que les symptômes fassent à nouveau surface.
Les femme sont également plus susceptibles que les hommes de souffrir de dépression légère, c'est-à-dire à se sentir dépassées par les événements, impuissantes, découragées, inefficaces ou tristes, et, pet-être, en proie à ces sentiments de colère ou de culpabilité.
Ces sentiments durent plus longtemps que le cafard, mais disparaissent au bout de quelques heures, voire quelques jours.



Certaine études révèlent que notre biochimie et nos gènes, nos antécédents personnels et le milieu dans le quel nous vivons peuvent tous, séparément ou conjointement, contribuer à la dépression. En fait, la dépression est une maladie et non une faiblesse. De plus, certains spécialistes pensent que la dépression est héréditaire. Les personnes atteintes de dépression grave semblent être pourvues d'une chimie du cerveau qui les prédispose à ces épisodes. Les changements hormonaux qui surviennent avant les règles ou qui suivent la grossesse semblent également jouer un rôle important dans la dépression. La disparition d'être cher, les déceptions, les relations difficiles, le stress et des traumatismes vécus dans le passé sont aussi des facteurs qui contribuent à la maladie, de même que d'autres affections ou certains médicaments sur ordonnance, y compris les contraceptifs oraux.
Nous ne savons pas pourquoi la dépression est plus courantes chez les femmes, mais il existe de nombreuses théories à ce sujet. La dépression peut non seulement être provoquée par ces différence hormonales et biochimiques, mais également par l'excès de stress que la société impose à la femme. Celle-ci n'obtient pas les même opportunités ni le même respect que les hommes, mais doit être tout aussi performante. La différence dans la façon de percevoir les jeunes hommes et les jeunes femmes peut également contribuer au fait que les femmes souffrent davantage de dépression que les hommes.
Puis arrivent les relations hommes-femmes: les femmes mariées malheureuses courent des risques de dépression 25 fois plus important que les femmes mariées heureuse. Ce n'est pas surprenant , mais ce n'est pas tout: le mécontentement ressenti dans d'autres rôles, que ce soit en tant que mère ou employée, peut avoir un effet similaire. Une étude dans laquelle on comparait les mères qui restaient au foyer et celles qui se rendaient au travail a montré que les femmes qui étaient les plus dépressives étaient celles  qui étaient malheureuses dans le rôle qu'elles assumaient, quel que soit l'endroit où elle se trouvaient.



Certaines études révèlent que la dépression touche parfois le système immunitaire, rendant la personne qui est atteinte plus vulnérable à la maladie, au point d'augmenter chez elle les risque de maladies cardiaques. Dans les cas graves, la dépression peut même mener à des idées de suicide. Il est donc impératif que les cas de dépression grave soient traités par des professionnels de la santé. En revanche, la dépression légère réagit favorablement à des initiatives personnelles en matière de soins. Voici ce qu'un médecin, et d'autres spécialistes, suggèrent à ce sujet pour en venir à bout.

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