Thierry Fondateur
Messages : 9411 Date de naissance : 31/12/1963 Date d'inscription : 15/02/2012 Localisation : Grand Est (Meuse) Val D'Ornain Mussey
| Sujet: Mes poules en bonne santé Jeu 3 Déc - 8:21 | |
| Quand une poule tombe malade, les tous premiers symptômes passent souvent inaperçus, aussi quand on les constate, il est important d’agir vite et de prendre des dispositions rapides. Voici les premiers gestes à mettre en place si une de vos poules présente des signes anormaux qui laissent suspecter un état maladif. - La prévention:
Mieux vaut prévenir que guérir, dit le célèbre adage, qui s'applique aussi à la basse-cour. Concrètement, cela consiste à empêcher, dans la mesure du possible, tout microbe ou virus de pénétrer dans votre élevage. Les élément à surveiller Le danger peut venir de l'extérieur:
Des animaux sauvages dont il faut limiter l'intrusion. Des visiteurs. Certains éleveurs installent à l'entrée de l'élevage un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], c'est à dire une petite fosse remplie d'un liquide désinfectant dans laquelle les personnes trempent leurs chaussures avant de pénétrer dans la zone où évoluent les volailles. Des nouveaux arrivants dans votre élevage. Examinez les bien et mettez en quarantaine (au moins une quinzaine de jours) avant de les intégrer aux autres. Mais aussi de l'intérieur. Du surpeuplement, qui favorise les maladies diverses. En extérieur, prévoyez de 5 à 10 mètres carré par volailles . Du stress causé par différents facteurs (bruit, agitation, intrusion de prédateurs ...).
- L'entretien:
Ne laissez pas vos installations se dégrader, réparer les lorsque le besoin se fait sentir. De même, des nettoyages réguliers sont nécessaires. Le poulailler
Le plus important pour l'entretien du poulailler est le changement de litière. Il faut enlever celle qui est souillée (surtout en dessous des perchoirs) et la remplacer par de la litière propre. Les avis divergent sur la fréquence du renouvellement , certains le font toutes les semaines, d'autres une fois par an. Optez pour solution intermédiaire, tout les 4 à 6 mois, en fonction de l'état de la litière. Vérifiez régulièrement le matériel remplacez tout équipement défaillant, lavez un abreuvoir sale, repeignez une porte, colmatez une fuite du toit ... Le parcours extérieur Les jeunes volailles ne doivent pas cohabiter avec des adultes, pour des raison sanitaires (les plus âgées pouvant contaminer les jeunes) et à cause des risque de bagarres (les adultes n'acceptant pas toujours les jeunes). Avant de lâcher des jeunes volailles dans le parcours extérieur (pas avant l'âge de 6 à 7 semaines selon le temps), laissez le parcours reposer le possible. Si la végétation est devenue trop importante passer la débroussailleuse auparavant. Le grand nettoyage du poulailler Retirez les accessoires. Déblayez le fumier.
Lavez au nettoyeur haute pression dans tous les coins.
Passez éventuellement la flamme et un désinfectant.
Laissez sécher et faites un vide sanitaire. Faire un vide sanitaire consiste à laisser un local ou un parcours extérieur sans animaux pendant un temps.
- Les soins aux volailles:
Les petits "bobos" des volailles doivent être pris en considération. Pour cela, l'éleveur doit être vigilant constamment. Une inspection régulière
Prenez de temps en temps vos volailles en main afin d'observer différents. Le plumage, pour vérifier son état, repérer d'éventuelles blessures et regarder si des parasites externes prolifèrent autour du cloaque de la volaille.
Le dessous des pattes pour déceler la présence d'abcès plantaires.
Les ongles et le bec, qui peuvent parfois pousser de façon exagérée (c'est cependant assez rare chez les poules élevées en liberté).
Les boules de terre incrustées au niveau des doigts et des ongles, fréquentes chez les volailles enfermées.
Les soins
En cas de problème, intervenez rapidement Traitez les blessures et abcès, en isolant si si nécessaire l'oiseau atteint. Taillez délicatement à l'aide d'un coupe ongles ou d'une pince coupante les ongles et bec trop longs. Trempez les pattes dans l'eau afin de ramollir les boules de terre avant de les retirer. Si vous les enlevez directement, l'ongle risque d'être arraché.
- Les poules qui mangent leurs œufs. :
Il arrive que les poules (et le coq) mangent leurs propres œufs.
Vous devez agir sans tarder afin que ce vice ne se transmette pas à l'ensemble de votre élevage. Les causes Elles peuvent être diverses Le surpeuplement. Un nombre de pondoirs insuffisant. Des œufs pondus sans coquille. Les remèdes Dans le cas d'un surpeuplement ou de pondoirs insuffisants, la solution est simple, il faut diminuer le nombre de poules et augmenter le nombre de pondoirs. Si vous constatez que des œufs sont pondus sans coquilles, distribuez des coquilles d'huitres broyées. Vos poules s'empresseront de les manger et tout devrait rentrer dans l'ordre. Repérer le fautif La solution radicale est, si cela est possible, d'enfermer vos coqs et poules dans des cages individuelles (type clapiers à lapins) et de les surveiller pour découvrir celui ou celle qui mange les œufs. Éliminez ce sujet et libérez les autres volailles.
- Les plumes abîmés:
Il existe trois principales causes aux plumages abîmés et il est important que l'éleveur trouve vite la solution. Le picage Le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est une manie qu'ont certaines volailles de s'arracher mutuellement les plumes, s'observant surtout chez les jeunes lors de la pousse des plumes. La mue C'est une perte annuelle en été. Le plumage ancien est remplacé un tout nouveau permettant aux volailles d'affronter la mauvaise saison qui se profile. La reproduction Les assauts trop ardents des coqs détériorent le dos des poules. Si la mue est un phénomène naturel et si l'on ne peut empêcher le cochage des coqs, même s'il faut tenter de minimiser les dommages causes aux poules , il faut en revanche essayer de prévenir le picage. Les remèdes Pour éviter le picage, il faut connaître sa cause exacte, alimentation pas assez équilibrée de protéine ou de verdure, surpeuplement, désœuvrement... Une fois la cause connue, c'est à l'éleveur d'agir en conséquence. Pour la mue, il n'y a rien n'a faire. Cependant, même si la ponte diminue pendant cette période, il continuer à apporter aux volailles une nourriture complète et équilibrée. Pour parer aux conséquences néfastes des ardeurs des coqs mettez une "selle" protectrice sur le dos de vos poules. Ce type d'articles commence à apparaître chez les revendeurs de matériel avicole. Ce sont les races au plumage abondant et duveteux qui souffre le plus de ce phénomène. Quelle qu'en soit la cause, si un sujet est trop atteint (il peut y avoir blessure et saignement), isolez le et traitez l'endroit affecté à l'aide d'un produit cicatrisant en spray à base d'aluminium.
- La coccidiose:
C'est une maladie qui atteint principalement les jeunes poulets, les adultes étant généralement immunisés. Elle affecte le système digestif "intestin, cæcum, duodénum, coccidiose est une maladie grave qu'il convient de traiter sérieusement. La cause Cette maladie est due à un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], un très petit parasite (coccidie). Il existe plusieurs coccidioses dues à différentes espèces de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. La mauvaise hygiène, le surpeuplement, les conditions humides favorisent le développement de ces parasites. Les symptômes Diarrhée avec parfois des traînées sanguinolentes. Tristesse. Soif intense. Plumes hérissées. Face pâle. Dans les formes aiguës, la mort survient rapidement. Les remèdes En curatif: lorsque la maladie est déclarée, il existe des produits vétérinaires à base de sulfamides. En préventif: certains aliments pour poussins contiennent des anticoccidiens, des vaccins vivants basés sur des souches précoces des espèces majeures de coccidie peuvent être administrés. La meilleure prévention reste cependant des conditions d'élevage et d'hygiène irréprochable
- La maladie de Marek:
La première description de cette maladie, due à un virus remonte à 1907, en Hongrie, par le professeur Marek. Les symptômes On n'en parle peu, mais cette maladie peut être redoutable et n'épargne pas les petits élevages. Elle affecte les jeunes sujets, mais également les adultes. Le pourcentage de sujets atteints varie considérablement de 1% à 100%. C'est une maladie dont nombre de symptômes sont caractéristiques. Elle peut revêtir trois formes souvent associées. La plus connue est la forme nerveuse ou paralysante qui affecte surtout les jeunes. L'oiseau est paralysé d'une patte ou d'une aile, parfois les deux. Sa tête reste droite (ce qui peut être dû aussi à un torticolis). Il essaie de continuer à s'alimenter. La deuxième forme, moins connue mais tout aussi meurtrière, est la forme digestive. Des tumeurs apparaissent sur divers organes internes. La troisième forme est oculaire. Surviennent alors une déformation de la pupille, une décoloration de l'iris de l'œil, puis la cécité. Le traitement Les sujets atteins sont malheureusement condamnés. Il n'existe pas de traitement, mais il est possible de vacciner les poussins sortant de l'éclosoir. Par contre, les vaccins sont souvent vendus en flacon de 1000 doses, l'industrie vétérinaire ne prévoyant pas des quantités adaptées aux petits élevages familiaux. Les poussins couvés et élevés par une poule sont vaccinés naturellement à son contact, la poule étant souvent porteuse saine du virus.
- Le coryza:
Le coryza est sans doute l'affection la plus fréquente chez les coqs et poules. Les symptômes sont bien caractéristiques mais pas spécifiques à cette maladie. Les symptômes Le coryza infectieux se traduit par un écoulement nasal important, des éternuement, une toux, une difficulté respiratoire, mais aussi un larmoiement et un œdème facial qui peut fermer l'œil complétement. Cette maladie est due à une bactérie et présente une morbidité importante car elle est contagieuse, mais peu de mortalité. Le traitement Le traitement repose sur l'emploi d'antibiotique. Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sont couramment utilisées par les vétérinaires et différentes formules existent sur le marché. Les huiles essentielles donnent également de bons résultats. Généralement, la guérison est rapide. Si ce n'est pas le cas, c'est une autre maladie qui est en cause. Attention, des symptômes respiratoires ressemblant à ceux du coryza peuvent être dus à d'autres maladies: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ...
- La grippe aviaire:
La grippe aviaire défraie régulièrement la chronique. Dire les grippe aviaires serait plus juste car elles sont nombreuses: plus de 140 HN, dont la plus connue est la H5N1. Le virus de la grippe aviaire peut être dangereux pour l'homme s'il venait à muter. Le virusH5N1 Voici le virus schématisé. son nom fait référence à deux sous-type d'antigène présents à la surface du virus. L'hémagglutinine (H) de type 5 La neuraminidase (N) de type 1 Les symptômes Pratiquement tous les oiseaux sont sensibles à cette grippe qui peut se déclarer par des symptômes très variés, et se présenter sous une forme bénigne ou une maladie très contagieuse et mortelle (avec un taux de mortalité pouvant avoisiner les 100%. La faune sauvage peut également être touchée et elle est accusée (à tort ) de véhiculer les épidémies lors des migrations. Le traitement L'élevage contaminé est mis en quarantaine et détruit afin d'éviter la propagation de la maladie. La maladie de Newcastle Cette maladie ressemble à la grippe aviaire avec laquelle elle est parfois confondue. Elle se traduit par l'atteinte des système digestif, hormonal, nerveux et musculaire, et provoque une forte mortalité. Comme la grippe, il n'y a pas de traitement. Les oiseaux touchés sont abattus et leur environnement désinfecté. Cependant, il existe des vaccins et les volailles participant à des concours doivent être obligatoirement vaccinées contre cette maladie.
- Les parasites externes:
Les parasites externes qui s'attaquent aux volailles sont nombreux, Voici les trois plus connus, qui sont aussi les plus dangereux pour vos animaux. Les poux gris Les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] gris sont des mallophages, c'est à dire qu'ils se nourrissent de débris de plumage dans lequel ils vivent en permanence. On les observe surtout autour du cloaque. Ils provoquent une irritation locale et une fatigue pour les volailles. Une poudre insecticide vétérinaire en vient facilement à bout. Le poux rouge Plus dangereux est le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui, en réalité, est un acarien. La journée, il vit dans les anfractuosités du poulailler, il en sort la nuit et vient se loger sur les les volailles pour en sucer le sang. Il devient rouge lorsqu'il est gorgé de sang. Il est difficile à éradiquer car, en plus de soigner les volailles, il faut aussi traiter les accessoires et le poulailler dans ses moindres recoins. La gale La gale des pattes est causée par un autre acarien qui élit domicile sous les écailles des tarses des volailles. Ces dernières se soulèvent et on observe des "croûtes" blanches sur les tarses. Un traitement rapide s'impose à l'aide d'une lotion antigale. En prévention Utile contre les parasites externes, une boîte remplie de cendre dans laquelle les poules aiment venir prendre un bain. On peut ajouter au cendres une poudre insecticide.
- Les parasites internes:
Les parasites internes (vers) affectent toutes les espèces. Les volailles ne font pas exception. Il est cependant assez facile de s'en débarrasser grâce aux traitements actuels. Différents parasites Ce sont essentiellement des vers. Les ascaris, vers blanchâtres, ronds, de 3 à 7 cm de longueur, d'un diamètre de 1 à 2 mm, vivant dans l'intestin. Ce sont les plus connus et ils sont facilement repérables à l'œil nu lors d'une autopsie ou même dans les fientes. Les capillaires, ainsi appelés car ils sont longs de 1 à 2 cm et sont difficilement visibles à l'œil nu. Ils vivent dans le jabot, l'œsophage et l'intestin. les hétérakis, petits vers de 1 à 2,5 cm de long, assez épais(0,5 mm de diamètre) vivant dans le cæcum. Les ténias, vers plat logés dans la paroi interne de l'intestin. Leur longueur est variable, de 3 mm à 10 cm. Ils sont souvent scindés en une succession d'anneaux. Les symptômes Ces parasites affaiblissent les volailles, voire peuvent causer la mort. Le traitement Le traitement contre ces parasites internes se fait à l'aide de vermifuges polyvalents, à mettre dans l'eau de boisson ou dans l'aliment. On conseille souvent deux traitement par an, un avant l'hiver et un autre après. Préférez les traitements individuels sous forme de pastille (que l'on met dans le bec de l'oiseau) vous êtes ainsi certain que toutes les volailles sont vermifugées.
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