Choisir une race endurant: S'il existe une multitude  de races  rustiques, les chevaux de toutes races peuvent vivre dehors l'hiver, s'ils ont une alimentation, un bon abri et des soins adaptés. En fait, la rusticité d'un cheval dépend de son mode de vie. Au lieu de se focaliser sur une race en particulier, il vaut donc mieux rechercher le cheval qui a l'habitude de vivre au pré sans couverture.


Un cheval aura plus chaud. en mouvement que s'il reste inactif dans son box, il ne faut donc pas le garder enfermé l'hiver. Il doit pouvoir sortir  du paddock chaque jour, tout en ayant accès à un abri propre, aéré et spacieux, avec une entrée de 1,20menviron. Cette dernière peut-être "fermée" de lanières épaisse de plastique souple ou deux filets coupe vent tendu en quinconce. Vous protéger ainsi l'intérieur du vent et de la pluie, tout en maintenant une bonne ventilation qui évitera les problèmes respiratoires.Les chevaux apprennent vite à passer ces "portes" pour aller et venir à leur guise pour leur plus grand confort.

     

Un cheval boit en moyenne une quarantaine de litres d'eau par jour. Par temps de canicule et, notamment après un travail intense, il peut absorber quotidiennement 100 litres d'eau, voire plus. Cet abreuvement régulier compense l'eau qu'il perd surtout par la sueur, mais aussi par l'urine, l'humidité de ses crottins, ainsi que la vapeur d'eau qu'il dégage en respirant.


L'herbe d'hiver n'est pas nutritive. il est donc important de nourrir votre cheval de foin bien sec, de bonne qualité, sans poussière ni moisissure. Sachez que sa ration quotidienne est d''environ 10kg, soit une petite botte. S'il travaille ou si les conditions météo sont très difficiles, offrez-lui un complément sous forme de granulés, de floconnés (plus digestes) ou de céréales aplaties.Mettez aussi une pierre de sel à sa disposition et surveillez l'eau, qui reste le problème majeur pendant les grand froids. Pour limiter la formation de glace, prenez des abreuvoirs larges et placez les à l'abri. Vous pouvez aussi en recouvrir la surface de polystyrène, en ménageant un trou par lequel le cheval boira


"Pas de pieds, pas de cheval", dit le dicton. Il est donc prudent de le déferrer, afin que le retour sanguin se fasse mieux. Par ailleurs, les fers s'arrachent facilement dans la boue des paddocks, mettant à mal l'intégrité des pieds. Par temps sec, il conviens de graisser ceux-ci avec de l'onguent et passer du goudron de Norvège pour assécher et garder la fourchette saine en terrain boueux. Le poil d'hiver dense et gonflé offre la meilleure des isolations thermiques et se révèle bien plus efficace que toutes les couvertures du marché. Quand à la crinière, elle protège l'encolure. Mais ne brossez pas trop robe, car vous lui enlevez son isolation et son imperméabilisation. En décembre, vermifugez l'animal si vous constatez qu'il du poids ou son poil es terne.


Prenez le temps de bien échauffer votre cheval en le faisant marcher longtemps avant de lui demander des efforts physiques. À la fin de la séance de travail, attendez qu'il soit bien sec pour le remettre au paddock. Vous pouvez frictionner les zones humides sous la selle et le poitrail avec de l'alcool à brûler ou camphré. Sinon, adoptez la couverture séchante. Rincez se pieds recouverts de boue et séchez-les minutieusement, sans oublier le creux du paturon. Puis faites-le marcher pour qu'il sèche bien, que sa température redescende et que sa respiration se régularise. Jamais de galop en cas de sol gelé C'est le moment de travailler à pied tout en douceur.


Les signes à reconnaître Pour savoir si votre animal a froid, voici quelques indices qui doivent vous mettre la puce à l'oreille. L'aire abattu, la tête basse et le dos creusé sont les principaux signes d'un refroidissement chez le cheval. Si la base des oreilles, à la jonction de la tête, est froide, c'est qu'il est gelé. Une friction au camphre, un peu d'exercice, une couverture et du foin à volonté devraient le requinquer.